POW Pyrénées se mobilise !

POW Pyrénées se mobilise !

Nos hivers se jouent aussi l’été.

Cette année, c’est auprès de N’PY (Nouvelles Pyrénées) qui gère 8 des plus importantes stations du massif, que nous nous sommes associés.

Les journées « Montagne propre », ce sont mille bénévoles sur 8 journées / 8 domaines, soit plus de 4 tonnes de déchets ramassés et recyclés chaque année (2018), depuis déjà 14 ans.

POW est allé à la rencontre de tous ces passionnés acteurs et organisateurs sur 2 de ces événements: clubs de ski, familles, riders, retraités et même les gérants de stations.

Cela a été l’occasion de dresser le bilan des comportements et même de trouver quelques perles inattendues :

  • le nombre de mégots abandonnés restent très préoccupant,
  • mais la plupart des déchets ne sont pas volontaires (mais qui jetterait consciemment son appareil dentaire entre 2 rochers ou un seul de ses skis?)

Cependant,  malgré la disparition progressive mais évidente des dernières neiges éternelles pyrénéennes, nous avons pu mesurer l’investissement et la motivation des participants, et surtout échanger et partager nos idées :

  • optimisation des transports pour les accès stations
  • traitement des déchets
  • meilleure maîtrise des ressources et de l’eau
  • sensibilisation des plus jeunes

De ces moments précieux et conviviaux, en sont ressortis de nombreux contacts prêts à s’investir avec nous.

Certains projets sont déjà en discussion avec les stations de Piau Engaly et Peyragudes et présagent déjà d’un partenariat prometteur.

On y croit et on ne lâche pas !

montagne_propre_piau

Opération Montagne Propre à Piau Engaly

POW Pyrénées se mobilise !

Gardiens de l’Hiver : à la rencontre des POW Locals Pyrénéens

Les POW Locals, appelés en France Gardiens de l’Hiver, sont nos représentant(e)s dans les communautés outdoor partout en France. Passionné(e)s de la montagne et des sports outdoors comme nous, ils et elles jouent un rôle important sur leur terrain, que ce soit en organisant des événements pour sensibiliser leur communauté ou en diffusant les campagnes POW au niveau local.

C’est un rôle bénévole clé, qui peut se conjuguer avec son job ou ses études et qui vise à mettre au profit de POW les compétences, les contacts, l’expérience et l’expertise de chaque individu. Ces gardien(ne)s de l’hiver sont une force énorme pour POW, menant des actions pour le climat,  relayant les perspectives locales sur les enjeux environnementaux et collaborant avec des partenaires sur le terrain.

Si toi aussi tu es intéressé(e) à rejoindre ou former un groupe de Gardiens de l’Hiver, écris-nous à team@protectourwinters.fr avec ton CV et une lettre de motivation.

Ici, on a le plaisir de vous présenter trois de nos premier(es) POW Locals dans les Pyrénées:

Capucine, Baptiste, Antoine et Emmanuel avec Liv Sansoz au Festival Pyrénicimes en Novembre

Emmanuel : « Natif de Toulouse mais avant tout Pyrénéen dans l’âme. J’ai appris le ski il y a bien longtemps à Luchon-Superbagnères (Pyrénées centrales) à une période où la notion de changement climatique n’existait pas dans nos esprits. J’ai le souvenir de grands hivers. Si la neige n’était pas toujours présente à Noël on était bien gâtés pour Pâques. On ne s’en souciait pas encore et pourtant lentement, inexorablement année après année, un changement était en train d’opérer. Aujourd’hui je troque plus volontiers mes skis alpins pour des skis de randonnée afin de me rapprocher des cimes pour mieux percevoir l’impact insidieux de ce changement sur nos ultimes espaces blancs. C’est parce que je rêve encore de mes hivers d’enfance que je souhaite m’impliquer avec POW, ne serait-ce qu’à l’égard des générations futures. »

Capucine : « J’ai rencontré POW à Grenoble lors d’un meeting l’année dernière en compagnie de Clément Boivin. J’alimentais avec lui le compte Instagram de l’association. On a également réussi à organiser la rencontre au lycée du Grésivaudan avec la team POW. Je suis maintenant parapentiste de haut niveau à Font-Romeu, ou j’ai rencontré Baptiste et Antoine (en STAPS avec eux) ainsi qu’Emmanuel au Pyrénicimes. Je suis aussi une grande snowboardeuse et une passionnée de montagne, encore et toujours prête à aider POW ! »

Antoine: « Mes amis et moi avons décidé de participer à l’expérience POW pour l’ultime raison qu’est l’amour de la nature et plus précisément de la montagne. Avec POW, nous mettons et transmettons nos convictions sur des évènements comme le Pyrénicîmes, un festival de montagne pyrénéens où se réunissent tous les passionnés de sports en montagne. Nous tentons à travers de petits gestes de sensibiliser, faire comprendre et agir avec nos proches et notre entourage pour la protection de notre environnement qui est notre lieu de vie et surtout notre terrain de jeu. L’expérience POW Locals est gratifiante, puisque nous avons aidé les gens à s’engager dans la protection de l’environnement ou plutôt à limiter sa dégradation de manière simple et sans concessions. Toute action, quelle qu’elle soit, sera bénéfique sur le long terme. Nous sommes tous acteurs de notre avenir. »

Merci à vous et bienvenue aux prochains !

Votons pour le climat aux élections européennes… mais comment?

À la veille des élections européennes du 26 mai 2019, la bonne nouvelle est que le climat est une priorité à l’ordre du jour et tous les partis politiques s’expriment dessus… ou au moins le plupart. Mais peu font le bilan de leurs actions durant le mandat actuel du Parlement Européen.

Saviez-vous que seulement 27 des 74 députés français au Parlement Européen ont défendu une Europe neutre en gaz à effet de serre d’ici 2050 et un objectif climatique pour 2030 de -55% d’émissions pour respecter les accords de Paris?*

Le Réseau Action Climat, en collaboration avec le Climate Action Network Europe, a développé un outil permettant d’évaluer si nos élus, députés européens et gouvernements, tiennent les engagements de l’accord de Paris en Europe. Par curiosité ou envie d’être un électeur éclairé en vue des européennes du 26 mai, faites un tour sur leur site !

* Les autres étaient soit absents, soit ont rejeté les ambitions de 2030 et/ou 2050.

 

7 CONVERSIONS : #7 Dépenser intelligemment

7 CONVERSIONS : #7 Dépenser intelligemment

 MEILLEUR DÉCHET EST CELUI QUE L’ON NE PRODUIT PAS.

Dépenser intelligemment… En tant que consommateur, notre plus grande force d’action, c’est notre pouvoir d’achat. Et nous avons un réel vote avec notre porte monnaie. Rien de bien compliqué et ça fait du bien au budget !

Déjà, il est important de réfléchir à ce dont nous avons réellement besoin, ne pas céder par impulsion ou sous mauvaise influence des soldes et autres promotions.

 Pour un usage occasionnel, louer ou emprunter un objet est souvent plus économique que de l’acheter. Ensuite, les achats d’occasion sont de bonnes alternatives financière et écologique à l’achat de neuf.

Pour choisir un produit, un petit coup d’œil sur les labels comme 1% for the planet, ECOLABEL ou Fairtrade est un bon moyen de soutenir les marques responsables, soucieuses de l’environnement, et en boycotter d’autres. Pour privilégier l’industrie locale ou nationale, regardons le lieu de fabrication des produits (et boycottons au passage les mauvaises conditions de travail).

Dans notre société du tout Internet, c’est tentant d’y faire la plupart de nos achats mais où sont les relations humaines lors d’un achat sur Amazon ? Pour acheter nos livres, il est bien plus sympa de se rendre en librairie et ainsi soutenir les commerces de proximité. Rien de mieux que votre libraire pour vous renseigner sur le dernier roman à lire. D’ailleurs on vous recommande celui là (le livre numérique c’est pratique aussi). Bon, pour les érudits d’Internet, il existe “Le même en mieux” qui trouve automatiquement les meilleures alternatives des produits sur la toile.

Enfin, savoir ce qu’on achète, c’est éviter de participer à la destruction de notre planète. A commencer par le plastique… Nos sociétés ont multiplié des tonnes de plastique, matériau souvent à usage unique. Éviter le plastique au maximum, c’est limiter l’agrandissement du sixième continent.

Tous nos achats comptent et même dans nos maisons, pensons à nous alimenter en électricité verte, branche qui se développe de plus en plus en France.

 

Nous pouvons tous dépenser un peu mieux ou un peu moins, et la planète nous en remerciera.

 

Graphisme par Horsuj

7 CONVERSIONS : #6 Voyager malin

7 CONVERSIONS : #6 Voyager malin

ON VOYAGE POUR CHANGER, NON DE LIEU, MAIS D’IDÉES.

Dans les discours durables, le poids du transport dans notre addition écologique est souvent dénoncé. Heureusement, il existe plein de moyens pour se déplacer !

Commençons par les petits déplacements, avec une invention vieille de deux siècles… la bicyclette ! Et oui, prendre son vélo pour aller au boulot ou pour des petits trajets du quotidien, c’est bon pour la planète et ça nous maintient en forme ! De plus, il est prouvé que pour des trajets jusqu’à 5 km, le vélo est plus rapide que la voiture. On évite les bouchons des heures de pointe, un gain de temps et de sérénité. Aujourd’hui il existe même des vélos partagés dans la plupart des villes françaises.

Pour les transports en commun, des aides existent dans les entreprises avec les Plans Déplacement Entreprise. Ensuite, c’est souvent un excellent moyen d’éviter les bouchons (et le stress associé). Beaucoup de villes dédient des voies spéciales et rapides à leurs transports en commun.

Combiner ces moyens de transport avec la marche à pied, c’est pratique aussi et ça fait du bien. Prendre le temps de lire un livre ou d’écouter de la musique/un bon podcast avant de se dégourdir les jambes en laissant planer nos pensées est bien plus agréable que de s’énerver au volant.

Pour les trajets plus longs, privilégions le covoiturage en tant que passager (plus qu’à profiter du paysage) ou comme conducteur. Une voiture remplie allège le porte-monnaie et nous laisse maître d’adopter l’éco conduite, une conduite douce pour réduire la consommation. Et pour les trajets en montagne, la nouvelle plateforme MountainGo permet de proposer ses places libres en covoiturages lors de nos journées au grand air !

Enfin pour les trajets vraiment plus longs, il y a souvent la possibilité de prendre le train plutôt que l’avion pour les trajets nationaux ou frontaliers. Et oui, limiter ses déplacements en avion au maximum, c’est essentiel pour sauver la planète et les plus beaux paysages se trouvent bien souvent tout près de nos fenêtres. D’autres raisons pour éviter l’avion ? L’avion est le moyen de transport le plus polluant : il émet trois fois plus de gaz à effet de serre (notamment du dioxyde de carbone) que la voiture (par passager). Si l’aviation était un pays, ce serait le 7ème plus gros pollueur mondial. Si l’on prend en compte l’ensemble des gaz rejetés par le secteur aérien (CO2 et oxydes d’azote), celui-ci est en fait responsable de 5% du réchauffement climatique. C’est aussi une des sources de pollution qui connaît la plus forte croissance.

Pour finir de vous convaincre, on vous partage le “Voyager sans exagérer” par William Cochet de notre Riders Alliance :

“Qu’est ce que le voyage? Ai-je une vision consciente de ce que cela signifie? Quel est l’impact sur la planète quand je me déplace ? Tout un flot de questions que je cherche à lier entre protection de l’environnement  et un besoin d’ailleurs vital à chacun.

Je crois avoir trouvé ma réponse depuis maintenant plus de 10 ans au travers de voyages plus simples ou du moins plus proches. On peut évoquer ici un « coefficient bonheur », et il me semble que je ai eu plus d’émotions à parcourir les montagnes transfrontalières en face de chez moi, les plages de la côte Basque ou les vallées espagnoles, que nulle part ailleurs dans le monde où j’ai pu aller avant. On peut sortir d’un certain inconscient collectif qui nous dit qu’au XXIème siècle le voyage c’est loin, ou que l’on ne peut pas se la raconter si on ne va pas à des heures de vols.

Je pense qu’il y a des belles images à réaliser sur n’importe quelle montagne, une culture à découvrir de partout même dans son propre pays, un dépaysement à ressentir même dans le premier des pays le long de notre frontière et surtout un regard simple à porter sur tout ce qui nous entoure.

Comment voudrais-je découvrir les montagnes d’Alaska ou du Japon alors que je ne suis pas même encore allé une seul fois au Pic du Montaigu qui fait la grandeur de la vue depuis ma fenêtre ?

En changeant mon comportement, j’ai pu réduire drastiquement mon empreinte carbone sur la planète : un simple aller/retour Paris/New York (ou Paris/New Delhi, dans les 12000 km AR) correspond à plus que la consommation de ma voiture sur une année et déjà la moitié de mon empreinte carbone personnelle !

Voyager pour détruire le paysage que je suis allé voir à travers des émissions carbone qui mettent la planète en danger, non merci, surtout que je m’épanouis encore davantage sans !”

Alors convaincu ? On enfourche nos vélos et on part sillonner la beauté de nos environs !

Graphisme par Horsuj

Lettre ouverte à la FIS

(Texte original en anglais ci-dessous, vous pouvez signer et envoyer cette lettre à la FIS en utilisant ce lien)

Fédération Internationale de Ski
Maison Marc Hodler
Blochstrasse 2
3653 Oberhofen / Thunersee
Suisse

 

À l’attention de la Fédération Internationale de Ski :

Nous écrivons cette lettre suite aux récentes déclarations de votre président, Gianfranco Kasper, dans une interview pour le Tages Anzeiger. Les déclarations de Monsieur Kasper montrent qu’il nie sans équivoque les plus évidentes conclusions scientifiques sur les bouleversements climatiques et leur origine humaine.

Ce n’est malheureusement pas une surprise.

Ce reportage confirme ce que les habitués des réunions de la FIS nous disent depuis des années : le leadership de l’organisation ne veut pas reconnaître les preuves scientifiques qui menacent l’ensemble du secteur de la neige, et encore moins agir en conséquence.

C’est inacceptable, cela va à l’encontre des engagements de l’Union Européenne lors des accords de Paris et ne correspond pas à ce qu’on attend d’une organisation moderne et professionnelle dont la raison d’être est de se préoccuper du ski.

Au nom des communautés du plein air et des sports de neige, nous demandons la démission de M. Kasper.

La FIS doit se préoccuper des faits, pas de conjectures, d’opinions ou de mensonges. La moitié des glaciers alpins européens ont déjà fondu et des études scientifiques prévoient 70% moins de neige en montagne d’ici la fin du siècle, menaçant une industrie du ski qui représente 30 milliards de dollars et plus de 60 millions de touristes par an. Il n’y a pas une seule station de ski européenne qui ne soit au courant de ce problème.

La communauté des sports de neige ne peut plus être encadrée par des dirigeants qui nient la science la plus évidente. C’est pourquoi, au nom de tous ceux qui comptent sur un climat stable pour les loisirs hivernaux, nous demandons votre action immédiate. Les remarques de M. Kasper devraient le disqualifier pour une position de dirigeant dans toute entreprise d’avenir, sans parler de celle d’une fédération de ski.

La crise climatique est le problème le plus urgent de notre époque. Selon le dernier rapport du GIEC, nous avons 12 ans pour nous attaquer aux causes du changement climatique et nous assurer qu’il nous reste une industrie du ski d’ici à 2100. Permettre à vos dirigeants non seulement de mettre cette question de côté, mais également de nier son existence, c’est ignorer le plus important défi pour nos sports, entreprises et communautés de montagne. Rester silencieux, c’est être complice du problème. Il est temps d’agir.

En effet, la plupart de vos groupes constituants ont une longueur d’avance sur l’organe directeur. Votre branche américaine, USSA, a choisi, par l’intermédiaire de ses volontaires, de ses entraîneurs et de ses athlètes, de verser 10500 dollars cette semaine à Protect Our Winters afin de contribuer à la lutte contre le changement climatique. En signe de respect pour eux et pour l’action qu’ils veulent soutenir, nous refusons ce don et demandons d’abord que Gianfranco Kasper soit démis de ses fonctions.

POW et les soussignés invitent le nouveau Outdoor Business Climate Partnership, les stations de ski, les marques et les entreprises du secteur du plein air, les athlètes, les sponsors de la FIS et la communauté des sports de neige en général à se joindre à nous pour soutenir cette démarche.

Le monde entier en est témoin, la FIS a l’occasion de se tenir du bon côté de l’histoire.

Bien cordialement,

Protect Our Winters

 

February 8, 2019
International Ski Federation
Marc Hodler House
Blochstrasse 2
3653 Oberhofen / Thunersee
Switzerland

To the International Ski Federation:

We are writing regarding recent statements made by your president, Gian Franco Kasper, in an interview with Tages Anzeiger. Kasper’s statements clearly show that he denies the science of human-caused climate change. This is no surprise. The reporting confirms what insiders in FIS meetings have told us for years: that the leadership of the organization is unwilling to acknowledge scientific evidence that threatens the entire snow industry, let alone act on it. This is unacceptable, goes against the EU commitments in Paris, and is inconsistent with a modern, professional organization whose raison de’ etre is to care about skiing. On behalf of the outdoor and snowsports communities, we are calling for Kasper’s resignation.

The FIS should be dealing in fact, not conjecture, opinion, and falsehood. Fully half of European Alpine glaciers have already melted, and scientific studies predict 70 percent less snow in the mountains by the end of the century, threatening a $30 billion ski industry driven by more than 60 million tourists a year. Not a single European ski resort is unaware of this problem––indeed, scores have already closed down.

The snowsports community is professional, evidence-based, and intent on thriving. But to do that, we cannot be led by science deniers from a previous century. That’s why we, on behalf of all those who depend on a stable climate for winter recreation and to sustain a multi-billion dollar economy worldwide, are asking for your immediate action. Kasper’s remarks should disqualify him for a leadership position in any business capacity, let alone that of a ski federation.

The climate crisis is the most pressing issue of our time. According to the recent IPCC report, we have 12 years to address the causes of climate change to ensure that we have a ski industry left by 2100. To allow your leadership to not only set this issue aside but actively deny its existence is to ignore the crippling burdens and hardship to our sports, businesses, and mountain communities. To remain silent is to be complicit in the problem. It is time for action.

Indeed, most of your constituent groups are far ahead of the governing body. Your United States arm, USSA, through its volunteers, coaches, and athletes, elected to donate $10,500 this week to Protect Our Winters to aid in the climate battle. As a sign of respect for them and the action they want to support, we are declining that donation and asking instead that Gian Franco Kasper be removed from his position.

POW and the undersigned are calling on the newly formed Outdoor Business Climate Partnership, ski resorts, outdoor industry brands and businesses, athletes, FIS sponsors, and the snowsports community at large to join us in this request.

As the world watches, FIS has an opportunity to stand on the right side of history.

Sincerely,

Protect Our Winters