Meet Our Riders : William Cochet

William Cochet a commencé le ski à l’age de 3 ans aux Arcs, il est un freerider engagé et le fondateur en 2009 de Bioskieur et en 2013 de Biomedia, structure de production photo et vidéo dans laquelle il décide de ne plus prendre ni l’hélico ni l’avion pour le montage de ses films.  Il est un de nos premiers membres de la POW Riders Alliance, et aussi parrain de l’association Mountain Riders.

Age: 31

Hometown: Les Arcs

https://www.facebook.com/bioskieur/

http://www.bioskieur.com

Twitter: @Bioskieur

 

Qui es-tu? D’ou viens tu?

J’ai une trajectoire assez atypique car je viens plutôt du bord de mer et le ski pour moi, s’était pendant les vacances aux Arcs ou au Pic du Midi alors que je me consacrais pleinement à la cuisine. Jusqu’au jour où tu rencontres la bonne personne qui te fait rechausser les skis jusqu’à réaliser ton rêve de gosse. Du coup, à 23 ans, j’ai décidé de me consacrer pleinement l’hiver à mon sport et ça marche plutôt pas mal depuis la création de Bioskieur il y a presque 10 ans maintenant avec plus d’un million de vues sur internet et des valeurs que je tente de porter.

Pourquoi tu t’engages aux côtés de POW ?

Cela fait déjà plusieurs années que je milite pour un monde plus sobre aussi bien sur les skis que dans la vie de tous les jours avec Bioskieur. C’était donc assez naturel que je rejoigne l’asso.

williamcochetsteep

Pour toi, quel est le plus gros changement dû à l’effet de l’homme sur le climat dont tu as été témoin ces dernières années?

Ouf, c’est dur d’en sortir qu’un! Mais, clairement, il n’y a plus de glace  dans les Pyrénées, ou bientôt plus pardon…

Quelles sont les initiatives les plus intéressantes que tu as pu voir en station, ou dans les communes de montagne pour réduire notre contribution aux changements climatiques?

Je pense que Mountain Riders fait du bon boulot avec le Flocon Vert, l’écolabellisation des stations, qui s’appuie sur une évaluation globale et non juste sur des points green washing qui font bien sur les prospectus!

Comment fais-tu pour conjuguer une vie de skieur professionnel avec une mode de vie durable?

60% de notre bilan carbone spécifique du skieur, et même beaucoup plus pour les pro, réside dans les transports. J’ai donc décidé de ne quasi plus me déplacer et surtout plus en avion! Le monde entier rêve de nos montagnes alors pourquoi allez plus loin? J’ai vraiment pris conscience qu’un voyage lointain ne me rendait pas plus heureux que la découverte d’une nouvelle vallée
dans les Hautes Pyrénées ou ailleurs. C’est dommage cette histoire de comm où tu deviens vachement plus branché quand tu pars à Tombouctou… après, ces idées vont pour ma part avec une consommation responsable!

Que peuvent faire les athlètes pour encourager les gens à s’intéresser et à s’engager en faveur de l’environnement?

Montrer que l’on peut penser différemment… et faire des choses bien de cette manière aussi. Qu’on peut être heureux sans consommer démesurément la montagne et donc la planète!

Enfin à l’approche des élections présidentielle en France, même si on peut parfois douter de la bienveillance des élus et que pour moi le changement passe également par la vie associative et les actes de chacun de nous dans la vie de tous les jours, le vote constitue aujourd’hui un levier supplémentaire pour faire avancer les idées durables. C’est pour ça que je continue à voter et le ferai aux prochaines présidentielles.